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Le chaudron katangais
mercredi 20 janvier 2021

Et si l'arrestation de Ngoy Mulunda n'était qu'un avatar d'un malaise qui va crescendo au Katanga ? Et si le sermon de ce pasteur (il n'est pas seul dans ce genre où mélange des genres, c'est selon) n'était qu'une pierre de plus dans un jardin pavoisé de cailloux ? Bref, et si les propos de l'ancien patron de la CENI millésime 2011 constituaient cette goutte d'eau qui a fait déborder le vase ?

Hormis les amateurs de la politique de l'autruche, mis à part les extrémistes qui ne retiennent du monde que ce qui flatte leurs égos, tous les esprits équilibrés sont inquiets de la situation dans l'espace katangais. Plus particulièrement dans le Haut-Katanga.

La séquence "Ngoy Mulunda" et l'énième épisode du feuilleton "Tshiwaka, autorité morale de la Base bilanga" ont seulement le triste mérite de renseigner sur l'overdose atteinte par l'insécurité-dans tous les sens et à tous les degrés du terme- au Katanga. Pour le coup, le vernis politique couvre de plus en plus mal des frictions intercommunautaires dont la mise à sac, hier à Lubumbashi, du siège de l'association socio-culturelle regroupant les baluba du Katanga est l'expression. Un acte gravissime au regard de la symbolique du lieu. En tout cas, de la violence que tout républicain devrait condamner sans nuance.

Jusque-là, on ne peut pas dire que cette attaque doublée de celle de l'Eglise du Pasteur à Kinshasa ait suscité une chaine de condamnations dans la galaxie droit-de-l'hommiste. Juste le service minimum. Ce pays est connu pour une lecture d'atteinte aux droits de l'homme à géométrie variable. Les événements d'hier à Lubumbashi rentrent-ils dans la catégorie " Rien à signaler " ou "circulez, il n'y a rien à voir"?

Reste qu'à l'allure où le chaudron katangais gagne en température, le risque d'une déflagration n'est plus une vue de l'esprit. L'histoire est là pour alerter, sans frais, les uns et les autres. Il est encore temps d'en conjurer la répétition. Car selon l'historien athénien Thucydide, l'histoire est un perpétuel recommencement.

Aux dirigeants du pays -au niveau central comme à l'échelle provinciale - de décliner "le mieux vaut prévenir que guérir". Après, tout, on ne peut qu'être d'accord avec Emile de Girardin lorsqu'il écrivit dans La politique universelle, décrets de l'avenir : " Gouverner c'est prévoir ; et ne rien prévoir, c'est courir à sa perte ". José NAWEJ
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